Nous
sommes tous actuellement, sensibilisés par le développement
durable et problèmes de rejets de CO² dans l'atmosphère.
Je vais vous relater une expérience
très intéressante qui viens de voir le jour dans l'environnement
Gapençais.
Pour tout ceux d'entre vous qui n'ont pas pu lire cet article qui a
été écris par Brigitte Tempestini dans le
journal "Le Dauphiné" du 29/11/06, je vais
donc reproduire ce texte :
"EN
PROJET Avec Véolia et la Ville de Gap
Bientôt une micro-centrale hydraulique
Hier mardi matin, Gérard
Délia, directeur de l'Agence Alpes Sud Véolia, a été
accueilli à la mairie par Pierre Bernard-Reymond.
Au programme, la présentation d'une future micro-centrale hydraulique
installée en Gapençais. Rentabiliser la chute "naturelle"
de l'eau potable des Gapençais pour en tirer une énergie
électrique, tel est l'objectif.
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Gérard Délia, directeur
de Véolia et Pierre Bernard-Reymond,
partenaires de la micro-centrale hydraulique Gapençaise
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Des
bénéfices après 2013
Cette eau part du lac des Jaussaud (1141 m. d'altitude), descend vers
le Gapençais (846,50 m) soit une dénivelée de 294,50
mètres. Cette puissance brute de 376 kw va être récupérée.
Pour un débit turbinable de 130 litres par seconde et de 5300
mètres de canalisations revus et modernisés par l'agence
Véolia, l'eau va produire 282 kw nets en sortie de la turbine.
Cette turbine inox Pelton doit être fabriquée à
l'Argentière, pour un coût de 498 000 € HT. Sa production
prévue équivaut à la consommation annuelle de 512
habitants, soit 2 GWh pour un an.
Pour comparer, c'est l'énergie de 670 tonnes de charbon, 440
tonnes de fuel, en soulageant l'atmosphère de quelques 960 tonnes
de CO², le tout cadrant bien à la Charte de l'environnement
prônée en Gapençais.
Le coût total du projet est de 1.548.000 € HT, répartis
ainsi : 848.000 à la charge de Véolia, 700.000 à
la charge de la commune, qui escompte 149.000 € de subventions
diverses.
Le contrat prévoit une exploitation de la micro-centrale par
Véolia jusqu'en 2013. Le gain annuel attendu serait de 136.000
€ HT. La ville de Gap reprendra alors le relais d'une installation
intièrement payée, et pourra bénéfier de
quelques 40.000 € d'excédent. "De quoi couvrir l'éclairage
public" souligne le maire de Gap.
Les travaux doivent commencer au printemps 2007, et durer 12 mois."
signé Brigitte TEMPESTINI
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