LE
MONOPOLE DU COMMERCE DE LA GLACE |
Les informations
ci-après ont été extraites du classeur réalisé
par Mlle VERDIER suite aux recherches qu'elle a entrepris dans les
archives municipales. Ce classeur est consultable au salon du patrimoine
de la Médiathèque d'Hyères. A la lecture de ces
textes, nous comprendrons mieux pourquoi, toutes les nuits, il y avait
des "courses infernales" entre les glacières et les
villes de livraison !!
TRANSACTION
Lors de la séance du conseil municipal du 15 février
1739 (réf. BB3 p.112) :
"Monsieur le maire a dit
que le sieur LHERMITE offre de livrer en cette ville la glace à
raison de 8 deniers la livre pendant cinq à six années
et de passer sa soumission en faveur de la ville ainsi qu'il marque
dans sa lettre du 8 courant ...."
Le conseil accepte l'offre du sieur LHERMITE et a donné pouvoir
à messieurs les Maires et Consuls de passer (avec) le sieur
LHERMITE l'acte nécessaire.
ACCORD
ENTRE LA COMMUNAUTE ET LE SIEUR LHERMITE
Lors de la séance du conseil municipal du 23 mars 1739
(réf. BB3 p.115) :
"L'an 1739 et le 23ème
jour du mois de mars avant midi, par devant le notaire royal et greffier
de la Communauté de cette ville d'Hyères en présence
des témoins soussignés, furent présents monsieur
Joseph BATAILLE, avocat en la cour, sieurs JOURRE, RAYNAUD, De Hiacinte,
ROUX maire et consuls de la communauté d'une part et le sieur
Pierre LHERMITE de la ville de Toulon et d'autre. De leur gré
ont convenu et accordé que le dit Sieur LHERMITE fournira au
public du dit Hyères pendant le temps et terme de six années
consécutives, la courante comprise, toute la glace qui lui
sera nécessaire à raison de 8 deniers la livre, dont
la débite en sera faite en cette ville au frais et dépends
du sieur LHERMITE, depuis le 1er mai jusqu'au 15 du mois d'octobre
de chaque année ; à peine de tous dépends, dommages
intérêts pendant lequel temps le dit sieur LHERMITE promet
et s'oblige qu'il ne manquera point de glace et qu'elle sera débitée
et délivrée journellement à tous ceux qui se
présenteront pour en avoir, avec cette condition expresse qu'au
cas qu'il arrivât qu'il manquât de la glace durant un
jour entier tant seulement et que ce défaut procédât
de la part du dit sieur LHERMITE ou de son débitant, en ce
cas il sera permis aux dits sieurs Maire Consuls d'en envoyer chercher
à frais et à dépends et le dit sieur LHERMITE
condamné à une amende de trois livres pour chaque contravention,
à quoi il s'est volontairement soumis et obligé ; et
les dits sieurs Maire Consuls de leur part, ensuite de leur pouvoir
de délibération du conseil général du
15 du mois de février dernier, promettent et s'obligent en
faveur du dit sieur LHERMITE qu'il ne sera débité dans
cette ville et son terroir autre glace que celle qui sera par lui
fournie à peine de dommage et intérêts et de confiscation
et pour l'observation du présent, les dits sieurs Maire Consults,
obligent les biens et revenus de la dite communauté et le sieur
LHERMITE les siens et sa personne à toute cours de soumission..
Concédé acte, fait en public au dit Hyères dans
l'hotel de ville, présents Joseph BAUSSAN, practicien et Jacques
REYNAUD, perruquier de la même ville, témoins requis...."
MANQUEMENT
A LA LIVRAISON DE GLACE
Les extraits ci-après nous
montrent à quel point LA GLACE était attendue, si bien
qu'après un jour sans livraison, les plaintes étaient
déposées à l'administration. (BB3 p.381)
" Poste de police
Ce jourd'hui, 1er octobre 1741, nous Maire Consuls de cette ville
d'Hyères, lieutenants généraux de police assemblés
dans l'Hôtel de Ville, il nous a été porté
plainte par divers particuliers et habitants que le débitant
de la glace en manquait depuis hier et ce jourd'hui et ce qui était
même arrivé plusieurs fois et comme des pareils abus
contraires au bien public ne devaient pas être tolérés,
nous aurions mandé venir Joseph MEYSONNIER débitant
de la glace, auquel nous aurions demandé la raison pour laquelle
il n'en donnait pas ces deux jours. Il nous aurait répondu
que ce n'était pas de son défaut et qu'il ne pouvait
débiter de glace qu'autant que le sieur LHERMITE, qui est obligé
envers la Communauté, lui en envoyait et que ce n'était
pas à lui qu'il fallait s'adresser ; de sorte que le manque
de glace ne procédant que de la faute du dit LHERMITE qui s'est
obligé d'en fournir journellement pour le service du public
à peine de trois livres d'amende pour chaque contravention....
LHERMITE est condamné à 6 livres d'amende."
Nous retrouvons
trace d'autres procés verbaux et amendes à l'encontre
du sieur LHERMITE en 1742 pour différents manquements à
ses livraisons.
Il est fort probable qu'à
cette époque, la glace était réservée
à des établissements et des familles qui avaient les
moyens de se payer cette "denrée onéreuse, rare,
éphémère".
FIN
DU MONOPOLE DE LA GLACE
Après la révolution
de 1789, il n'y aura plus de monopole dans le commerce de la glace.
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FABRIQUE DE GLACE DES ETABLISSEMENTS MARTELLI

Papier à entête de
la société
Nous allons "remonter
l'histoire" de cette fabrique à partir de différentes
types de recherches.
-- Les archives municipales
Le
dossier 5I6 des archives municipales nous apportent quelques informations
sur le fonctionnement de cette fabrique de glace au travers de quelques
procés verbaux et courriers.
Le
6 août 1896
Messieurs GHIGLIONE et AUBERT demande à M. le Maire d'ordonner
à leurs frais une enquête de commodo incommodo (enquête
administrative sur les troubles qu'un projet peut entraîner pour
le voisinage) pour l'installation à Hyères au 13
rue du Midi d'une fabrique de glace artificielle et eaux gazeuses fonctionnant
avec un moteur à vapeur.
En
1897
Mise en service de la fabrique de glace.
Nous faisons un saut
dans le temps de 30 années.
Le 21 août 1926
Plusieurs procés verbaux sont dressés au commissariat
d'Hyères relatif à des plaintes de plusieurs voisins de
la fabrique qui sont rédigées en ces termes :
"....... j'habite ans le
voisinage immédiat de la "Glacière du Littoral"
exploitée par M. MARTELLI Charles. Pour fabriquer la glace, le
dit MARTELLI a installé dans son établissement une machine
actionnée par un moteur à échappement libre qui
fait un bruit infernal nuit et jour. D'autre part, la fumée qui
se dégage de cette machine a une très mauvaise odeur.
Il m'est impossible de reposer ainsi que ma famille pendant la nuit.
En conséquence, je demande à ce que M. MARTELLI soit mis
en demeure de faire cesser
ce bruit. ...."
Interrogé au commisariat de police, M. MARTELLI indique qu'il
envisage au mois d'octobre 1926 de réaliser les transformations
sur son moteur après la période des grosses chaleurs.
Le 31 août 1926, une "note officielle" de la Mairie
d'Hyères demande à M. MARTELLI d'arrêter son moteur
de 10 heures du soir à 6 heures du matin.
Dans sa réponse du même jour celui-ci écrit :
" .... veuillez me permettre
de vous faire connaître les conséquences qu'aurait l'exécution
de votre ordre. Si en cette saison de plein travail, j'arrêtais
à 10 h. du soir, mes blocs de glace ne seraient pas terminés
le lendemain matin. Ma clientèle ne pourrait être servi
: les bouchers gâteraient leur viande, les poissonneries leurs
poissons, les hôteliers, les patissiers seraient gênés
dans leurs travaux, les cafés, les bars ne pourraient donner
frais ..... Cependant il y a trois ans que ce moteur est installé
et personne ne s'était plaint. C'est pour le moins surprenant.
Dans tous les cas je dois procéder à la suppression du
bruit de l'échappement dans les plus brefs délais. M.
DURAND et BOUSQUET constructeurs mécaniciens sont chargés
de ce travail pour l''exécuter au plus tôt......" |
Trois
années plus tard, le feuilleton continue. M. MARTELLI écrit
un courrier au Maire d'Hyères
Le 31 juillet 1929
"Monsieur,
Mon usine a trente ans d'expérience ; personne n'avait jamais
protesté contre mon travail de nuit.
Mais, il y a trois ans environ, j'ai fait l'objet de certaines tracasseries
au sujet de l'échappement libre de mon moteur diesel. J'ai supprimé
ce bruit, et cette année j'ai même installé la force
motrice électrique de façon à réduire à
sa plus simple expression le bruit de l'usine.
Malgré cela, il m'est venu que certaines tracasseries intérressées
allaient encore recommencer.
Or, la fabrication de la glace exige pendant l'été la
marche de nuit afin de répondre aux grands besoins du commerce
et de l'industrie. Je viens vous prier, Monsieur le Maire, de m'autoriser
officiellement à travailler la nuit pendant la période
de grandes chaleurs.
Bien entendu, ayant le grand désir de ne point ennuyer mes voisins,
je prends l'engagement de ne pas utiliser le moteur diesel la nuit.
........."
Le
1er août 1929
Le Maire répond :
"...... j'ai l'honneur
de vous informer que vous
êtes autorisé à travailler la nuit, pendant les
périodes de grandes chaleurs, étant entendu que cette
autorisation vous est donnée à titre précaire et
révocable, sous condition que vous respectiez vos engagements......."
Avec la mise en service des moteurs
électriques, les problèmes de voisinage semblent résolus.
La correspondance ne reprend (dans les archives) que neuf ans plus tard
à l'attention de M. le Maire.
Le 6 novembre 1948
"....... Nous avons l'honneur
de porter à votre connaissance que notre société
désirerait créer à Hyères, pour le dit Canton,
une usine de pasteurisation du lait.
Une loi de 1935, complétée par un décret d'application
en 1938 a rendu obligatoire dans toutes les villes de France de plus
de 9000 habitants, la vente de lait pasteurisé.
Etant déjà producteur de froid, par notre installation
frigorifique, nous sommes mieux placés que quiconque pour créer
cette insdustrie indispensable aux enfants et aux malades. Le Var n'en
possède aucune. A Toulon un commerçant a fait une demande,
il y a deux ans, mais n'a rien installé.
En conséquence, nous vous serions très obligés
d'appuyer notre demande de carte B2, carte professionnelle pour cette
industrie, carte accordée par Mr Béttini, représentant
du S.P.E.L. pour le sud de la France. Notre maison vieille de 70 ans
peut donner toutes les garanties, et si cette carte nous était
accordée, notre nouvelle installation pourrait fonctionner dans
six mois au plus tard, ce qui donnerait une nouvelle activité
à notre ville d'Hyères......."
La lenteur de l'administation ne
permettra de réaliser la mise en service de la chambre frigorifique
que vers le 15 juin 1949.
-- Les
articles de presse
Préambule
En discutant avec une amie à propos de mes recherches sur la
fabrique de glace, j'ai eu "la chance" de tomber sur la bonne
personne .... au bon moment.
En effet, celle-ci m'indiqua que son papa ; M. Hilarion RAYNAUD avait
travaillé de nombreuses années dans cette usine. Elle
entreprit alors quelques recherches à son domicile et retrouva
42 ans plus tard, un article de presse parut dans "Le Provençal"
le 19 décembre 1955 qui était consacré à
la fabrique de glace de la famille MARTELLI.
Je vais donc simplement vous retranscrire ci-dessous le reportage du
journaliste Robert BONIFAY qui nous transmet ces renseignements historiques
et techniques.
Le
Provençal - Chronique d'Hyères - page trois
GRACE A
TROIS GENERATIONS DE MARTELLI QUI S'Y SONT SUCCEDEES
La fabrique de glace de la rue Barnéoud
est devenue une des plus importantes de tout le Sud-Est.
"L'action
bienfaisante du froid, dans la conservation des denrées alimentaires,
est connue depuis la plus haute antiquité. De tous temps, dans
chaque hutte, puis dans chaque maison un endroit frais servait de garde-manger.
Les sources, les puits, les pièces humides et sombres ont été
les précurseurs des premières glacières.
Déjà vers le XVI ème siècle, la France a
vu apparaître les premières exploitations de glace naturelle.
Il sagissait de la glace qui se formait à l'extérieur
pendant la saison froide : elle était emmagasinée dans
des souterrains et on la conservait jusqu'à l'été.
A XVII ème siècle sa consommation était très
répandue au moins à Paris, nous n'en voulons pour preuve
que ces deux vers de BOILEAU puisés dans "Le Repas Ridicule"
: "Par le chaud qu'il faisait nous n'avions point de glace, point
de glace, grand dieux, au milieu de l'été".
L'homme en effet a toujours recherché la fraicheur : l'été,
dans les boissons qui le désaltèrent et, en toutes saisons,
pour conserver différents aliments, en particulier la viande
et le poisson. Mais ce n'est que récemment qu'il est parvenu
à fabriquer de la glace artificielle en quantité industrielle.
Il y a cinquante ans encore, le glacier des Bossons, près de
Chamonix, était une inépuisable réserve pour la
consommation artisanale.
Pourquoi le froid ?
Les animaux après leur mort, les végétaux après
la cueillette, le lait s'altèrent rapidement sous l'action de
divers parasites (bactéries, champignons) qui en modifient profondemment
la constitution et l'aspect. Ils deviennent ainsi le siège d'une
fermentation dont l'évolution est d'autant plus rapide que la
température est plus élevée. Sous cet effet, les
aliments deviennent impropres à la consommation et peuvent occasionner
des troubles graves dans l'organisme humain. Le froid est l'agent physique
qui conserve les denrées sans les dénaturer et surtout
qui laisse intactes les vitamines des aliments frais. Il ralentit ainsi
d'une façon considérable la vitalité des végétaux
permettant ainsi de conserver durant plusieurs mois les pommes et les
poires en suspendant leur maturité.
Le froid à Hyères
Après la guerre de 1870, un commerçant eut l'idée
de vendre de la glace naturelle provenant des glaciers de la Sainte
Baume et des Hautes Alpes. Elle ne servait que l'été et
pour conserver les boissons ; on plaçait les bouteilles dans
une cuve avec des blocs par dessus ; le tout était recouvert
d'une pièce d'étoffe. On arrivait déjà avec
ce procédé de fortune à obtenir de bons résultats
dont on se contentait à l'époque. Cependant la glace fondait
vite et il y avait une grosse perte de frigories non utilisées.
De plus, ce moyen était assez coûteux.
Heureusement ce précurseur avait une fille et elle épousa
un instituteur du nom de Charles MARTELLI qui eut l'idée vers
1900 de "fabriquer" lui-même du froid.
Une des plus importantes fabrique de glace artificielle du département
venait d'être concue en notre ville.
La réalisation allait suivre.
Charles MARTELLI acheta une parcelle de terrain à l'endroit qui
est aujourd'hui la rue Barnéoud et construisit sa petite fabrique,
la première du département.
Ses clients, qui n'étaient pas nombreux au début, étaient
essentiellement des bars.
Les bouchers (ô paradoxe !) ignoraient encore l'utilité
de la glace dans la conservation de la viande.
Pendant les grosses chaleurs, quelques particuliers en achetèrent
de petites quantités pour leur usage personnel. Mais le débit
n'était pas gros et M. MARTELLI commençait à douter
de son idée.
Après la guerre de 1914-18, soit vingt ans après la création
de la fabrique, le commerce de la glace artificielle commence à
se développer. C'est à cette époque que de petits
meubles appelés "glacière de ménage",
firent leur apparition dans quelques foyers.
Dès lors, le "besoin de froid" alla en s'amplifiant
et la petite fabrique devint au fil des ans une importante usine et
son matériel s'accrut considérablement.
L'installation
actuelle
MM. Louis et Paul MARTELLI ont bien voulu nous faire visiter leurs installations
et nous expliquer le procédé de fabrication.
Le matériel comprend : six compresseurs développant au
total une puissance de 200 cv pouvant produire deux cent trente mille
frigories/heure. Trois bacs à congélation de quatre, sept
et quinze tonnes, dans lesquels sont placés les mouleaux (récipiants
métalliques), dans lesquels l'eau pure se transforme en pain
de glace.
Sur la toiture, une station de refroidissement servant à liquéfier
les gaz ayant servi dans les compresseurs et qui se sont chauffés,
comprenant quatre pompes centrifuges de 60 mètres cubes à
l'heure.
Les mouleaux sont placés dans le bac par rangées de douze
; sont remplis d'eau de la ville qui est reconnue biologiquement pure.
Le bac contient lui même une eau saumâtre, additionnée
de chlorure de calcium, qui empêche sa propre congélation
aux températures en dessous de zéro.
Cette eau est refroidie par un mélange gazeux réfrigérant
qui circule à l'intérieur d'un serpentin sous l'impulsion
des compresseurs. Le froid est produit par la détente directe
du gaz d'ammoniac qui dégage un grand nombre de frigories.
Ces frigories sont communiquées au bain qui circule entre les
mouleaux contenant l'eau pure dont la température décroît
petit à petit. Au bout de dix-huit heures la glace s'est formée.
Les mouleaux sont alors sortis du bain à l'aide d'un élévateur
et trempés dans un bain tiède qui décolle les pains
de glace des parois intérieures du récipient.
Il n'y a plus qu'à les incliner pour voir sortir les longs "bâtons"
que tout le monde connaît bien.
Les gaz qui ont servi à produire le froid se sont réchauffés.
Ils sont amenés dans des tuyaux jusqu'à la station de
refroidissement qui se trouve sur la toiture où se liquéfient
à nouveau et retournent dans les compresseurs où ils sont
prêts à effectuer un autre cycle.
L'été, de Carqueiranne
à Cavalaire, plus de trente tonnes sont livrés dans des
camionnettes qui viennent charger à la rue Barnéoud et
dans la rue Crivelli.
Les ménagères hyèroises viennent chercher un peu
de fraicheur pour mettre sur leur table.
Une correspondance par bateaux sert les îles de Porquerolles et
du Levant.
MM. Louis et Paul MARTELLI peuvent être, à juste titre,
fiers de la prospérité de leur entreprise à laquelle
ils apportent la meilleure partie d'eux mêmes.
Leur histoire est celle de la progression de leur production qui est
passée de 50 kilos de glace naturelle en 1880 à 35 tonnes
de glace artificielle en 1955.
signé : R. B."
"M. Charles MARTELLI, qui
fut le fondateur de la fabrique, a reçu la légion d'honneur
signée de la main de Napoléon III." |

Position de "La Glacière
du Littoral",
en face le Casino d'Hyères - (zoom)

Papier à entête des
Ets MARTELLI en 1948 - (zoom)

Journal "Le Provençal"
du 19/12/1955
(zoom)

Vue intérieure de l'usine
- (zoom)

Personnel en activité dans
l'usine - (zoom)

Sortie des mouleaux à l'aide
d'un élévateur
par Paul MARTELLI - (zoom)

Les" pains sortis" du
moule sont disposés
sur une planche par Gustave LAUGIER
avant d'être emportés - (zoom)

La glace est chargée dans
les camionnettes par Hilarion RAYNAUD pour être emportée
vers les dépôts - (zoom)
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