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                Les 
                  moulins à eau sur le Béal  | 
             
           
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          Ce n'est qu'à partir de 1853 que la ville de La Crau a été 
          indépendante et séparée de celle d'Hyères. 
          Jusqu'à cette date leur histoire a été commune. 
           
           
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      La raison 
          première de la construction du Béal Jean Natte en 1460 
          est bien d'avoir une force hydraulique qui permette de faire fonctionner 
          des moulins à farine au pied de la ville d'Hières. Au 
          moyen âge le pain est la nourriture principale d'une bonne partie 
          de la population, d'où l'importance des moulins. 
          
          Tracé du Béal en centre 
          ville pour alimenter les 3 moulins sur fond de plan 1856  
         L'eau du Béal arrive au 
          pied des remparts en 1480. 
          La mise en service des moulins 
          ne se fait que vers 1490. 
          La "banalité " instaurée au XI ème siècle 
          se pratique toujours. En clair celà veut dire que tous les sujets 
          de la ville sont obligés de faire moudre leurs grains moyennant 
          paiement d'un droit, et en plus 1/5 de la récolte est donnée 
          au meunier. Cette "banalité", remise en cause de nombreuses 
          fois, remplie de nombreux cartons dans les archives municipales. 
          Les plus anciens plans des moulins, retrouvés sont de 1830. 
          Le moulin "d'intré" 
          (rue de Limans) 
          ** Caractéristiques (plans de 
          1851, 1855 et 1864)  
          1. - Chute d'eau de 3,30m (niveau moyen haut de l'eau et dessous de 
          la turbine, 
          2. - Moulin à farine actionné par turbine hydraulique 
          horizontale, 
          3. - Installation hydraulique qui renvoie l'eau du Béal filtrée 
          dans le bassin de la maison curiale situé à la place Saint 
          Paul. 
          ** Quelques dates 
          -- 1851 - 1862 : Construction d'un bélier hydraulique 
          pour éléver l'eau jusqu'à Saint Paul. Le matériel 
          n'est pas fiable. L'installation ne donne pas satisfaction. 
          -- 20/05/1877 : Le travail de mouture du moulin est arrêté. 
          La commune se réserve le droit de louer le local et d'utiliser 
          la force motrice de la chute d'eau pour toute industrie sauf minoterie, 
          huilerie, savonnerie, distillerie ou rectification d'essences et parfums. 
          -- 18/12/1877 : installation d'un magasin de triperie dans le moulin. 
          -- 23/02/1882 : Vote de 10 000 fr. pour la réparation du moulin. 
          · Le moulin "du mitan" 
          (av. J.J. Perron) dit également "moulin 
          d'Almanarre" ou encore "moulin 1er" (rien 
          à voir avec celui situé vers le Golf Hotel) 
          ** Caractéristiques   
          1. - Chute d'eau de 4,00m environ (aucun document précis 
          à ce jour), 
          2. - Moulin à farine actionné par turbine hydraulique 
          horizontale (plans en 1830)  
          3. - Axe complémentaire disponible pour différentes machines 
          outils 
          4. - En amont du moulin, une partie de l'eau est dévié 
          pour alimenter " la tuerie " (ou abattoir) 
          ** Quelques dates  
          -- En 1825 : installation d'un lavoir et un séchoir à 
          blé. 
          -- 26 avril 1871 : A 11 h. du soir un incendie détruit le moulin. 
          En octobre, il est décidé de le réparer. 
          -- 27/12/1876 : Les moulins n'ont pas été loués. 
          Projet d'aliénation des moulins. 
          -- Le 31/12/1877, il cesse de fonctionner. Il est transformé 
          en magasin de grains et de farine. 
          -- Le 03/08/1883, arrêté préfectoral autorisant 
          la vente du moulin. 
          -- En 1892, sur son emplacement est édifié l'Hotel de 
          Paris.  
          · Le moulin "d'en 
          bas" (rue de Brest) 
          ** Caractéristiques  (plans en 
          1830) 
          1. - Lavoir de 80m de long,  
          2. - Chute d'eau de 5,00m, 
          3. - Moulin à grains actionné par turbine hydraulique 
          horizontale.  
          ** Quelques dates 
          -- 11/02/1855 : Une somme est employée à 
          la reconstruction du moulin. Achat de terrain pour l'agrandir et y établir 
          un lavoir et un séchoir à blé. Une puissante roue 
          hydraulique remplacera les anciens rouets. 
          -- 21/11/1876 : Refus à M. Crivelli de créer une savonnerie 
          et un moulin à huile. Le matériel du moulin est en très 
          mauvais état et non rentable pour les fermiers et la ville. 
          -- 31 décembre 1880 : le fonctionnement du moulin est arrêté. 
          
          Coupe sur ensemble du moulin "d'en 
          bas" avec chute d'eau au niveau du Béal - plan 1830 - (zoom) 
           
           
          
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          Plan du moulin "d'intré" 
          à une meule - plan 1855 - (zoom) 
          
          
          Implantation du 
          moulin du "Mitan" à l'angle de ce qui est 
          aujourd'hui : Gambetta/JJ Perron - (zoom-> voir flèche bleue) 
          
          
          Plan du moulin "du mitan" 
          à un tournant - plan 1830 - (zoom)  
          
          
          Coupe et façade du moulin 
          "du mitan" - plan 1830 - (zoom) 
          
          
          Détail 
          coupe moulin "d'en bas" avec chute d'eau de 
          5,00m sur turbine horizontale - plan 1830 - (zoom) 
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      Suite 
        à de nombreuses pétitions des habitants du Hameau de Notre 
        Dame (à La Crau) qui se plaignent de la distance à parcourir 
        pour faire moudre leurs grains, la communauté d'Hières décide 
        de faire un construire un moulin à farine au Hameau de La Panouche 
        à La Crau. Un canal de fuite sur le Béal actionnera une 
        roue 
        à aubes.  L'adjudication 
        au rabais est remportée le 6 avril 1808 par sieur Maux Barbaroux 
        pour la somme de 10845 francs. L'adjudicataire dispose de 5 mois pour 
        réaliser les travaux. Le 6 septembre, le moulin à deux tournants 
        doit produire de la farine. L'adjudicataire s'engage à assurer 
        la garantie des travaux durant trois ans. 
        Un inventaire du 1er janvier 1858 nous donne des indications sur les caractéristiques 
        de ce moulin.  - Celui-ci 
        est à 2 tournants (un à droite et un à 
        gauche)  
        - les meules ont un diamètre de 1,30m. Une paire 
        de meule neuve est évaluée à 650 francs est dure 
        plus de 10 ans, après des retaillages périodiques pour compenser 
        l'usure de la pierre. 
        Ce moulin fonctionnait encore (la nuit) durant la guerre de 1939/45. M. 
        Bouisson, le propriétaire du moulin s'en souvient car il y travaillait 
        à cette époque avec son papa. Ce moulin servait à 
        faire de la farine de blé, de maîs, de pois chiches, de fèves 
        et même de glands !  
        En raison de la très faible pente du Béal, il fallait mettre 
        en place une martelière afin de faire monter le niveau d'eau en 
        amont du moulin. A ce moment là, le courant de l'eau pouvait entrainer 
        la roue à aubes par le bas qui actionnait les meules de pierre. 
        Aujourd'hui, l'ensemble de ce qui était le moulin est aménagé 
        en maison d'habitation sur trois niveaux. Seul le fronton de la porte, 
        gravé de "1808" nous rappelle la date de mise en service 
        du moulin, du temps où le village de La Crau se limitait à 
        quelques maisons au Hameau de Notre Dame. Le carte Cassini de 1780 nous 
        illustre bien ce souvenir. | 
       
          Implantation du moulin en bordure 
          du Béal - (zoom) | 
    
     
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                Découverte 
                de l'existence du moulin 
                -- En mai 2017, j'ai été contacté par M. 
                et Mme Ducros Jacques qui après avoir parcouru mon site, 
                ont constaté que j'étais à la recherche du 
                moulin de "Saint Martin". Ayant dans leur ferme des 
                ouvrages qui leur font penser à un ancien moulin à 
                huile, ils m'ont invité à me le faire découvrir. 
                -- Nous nous sommes retrouvé 
                sur place le 18 mai 2017, sur leur propriété, au 
                151 chemin de la Demi Lune afin de constater les particularités 
                de ce lieu. 
                -- Sur le cadastre napoléonien de 1828 (plan 1), le lieu 
                dit est dénommé "la Récence" et 
                la voie de desserte "Chemin de La Garde". 
                -- En 1952, la carte d'identité de madame Ducros Pierrette, 
                né en 1925, mentionne comme adresse " Moulin de la 
                Récence - 151 Chemin de la Demi Lune". Ce moulin avait 
                donc encore une existence officielle à cette date. 
              Découverte 
                des ouvrages 
                1 - Le canal d'alimentation 
                -- Nous retrouvons trace de ce canal au sud de l'hôpital 
                d'Hyères au droit de la traversée du Réal 
                Baye sous le Chemin de La Demi Lune. La section moyenne est de 
                45 cm de large pour 45 cm de profondeur (photo 2). En amont de 
                ce point, les travaux d'aménagement des abords de l'hôpital 
                et du Réal Baye n'ont laissé aucune trace de son 
                parcours et du point de raccordement. Notons que "le Réal 
                Baye" est un ru qui a son origine au pied des remparts du 
                château et qu'il est alimenté en dehors des périodes 
                d'orages par une vidange sur le canal Jean Natte (photo 3). 
                -- Le long du Chemin de La Demi Lune (vers l'Est), les travaux 
                routiers n'ont laissé aucune trace du canal. 
                -- Nous retrouvons celui ci sur 50m environ, en limite ouest de 
                la propriété Ducros. Il a une largeur de 40 cm et 
                une profondeur de 1,10 m en limite sud (photo 4). 
                -- Plan schématique de l'ensemble (plan 5). 
                2 
                - Le bassin de stockage 
                L'eau arrive dans un immense bassin construit 
                en maçonnerie de moellons dont les caractéristiques 
                sont les suivantes :  
                -- longueur = 28 m, largeur = 4,50 m, hauteur 
                = 1,95 m. Celui ci est aujourd'hui compartimenté en deux 
                (20m + 8m). (photo 6) 
                -- niveau maximum de l'eau dans le bassin = 1,40 m p/r au radier 
                (photo 7). Cela nous donne une capacité de 
                stockage de 180 m3 environ. 
                -- murs de 50 cm d'épaisseur maintenus par une vingtaine 
                de contreforts (photo 8) sur la partie hors sol (hauteur 1,10 
                m. environ)  
                3 
                - Le mécanisme d'entraînement de la meule 
                -- 
                Une meule de 80 cm de diamètre et 15 cm d'épaisseur 
                (photo 9) a été retrouvé sur les lieux. 
                -- Suivant 
                les souvenirs de monsieur Ducros, une grande dalle circulaire 
                a été enterré au milieu de la cour. Cela 
                "pourrait être" l'assise qui servait à 
                écraser les olives. 
                -- Nous n'avons pas d'autres traces du mécanisme du moulin 
                car ce qui ressemblait à "une cave" avec un escalier 
                d'accès (la seule sur le domaine agricole) a été 
                remblayé (photo 10). M. Ducros et sa maman ne se souviennent 
                pas d'autre détail. 
                -- Il peut être supposé qu'une turbine 
                horizontale a fait fonctionner le moulin car les caractéristiques 
                du bâtiment ne se prête pas à la mise en place 
                d'une roue verticale 
                à aubes. La photo 11 "peut illustrer" 
                ce "qui aurait" pu être une turbine horizontale 
                en bois (la vis des chapelles étant en bois). 
                4 - Les chapelles (parties basses) 
                Ce système encore en place s’appelle « pressoir 
                à chapelle » à cause de la forme en croix 
                que l’on donnait à la structure servant à 
                maintenir la vis en place. Nous pouvons voir ici, deux chapelles 
                de presse à bras dans le bâtiment principal. Un plancher 
                a été mis en place après l'arrêt de 
                l'exploitation du moulin à une hauteur sous plafond de 
                2,55 m. (photo 12). 
                Les caractéristiques communes de celles-ci sont les suivantes 
                : 
                --- 
                piedroits en 
                pierre de taille massive d'une largeur de 60 cm 
                 
                --- épaisseur du mur = 95 cm 
                4a - chapelle nord :  
                --- largeur entre piedroits = 2,00 m 
                --- assise en pierre massive de 1,40 m x 
                0,95 m d'une épaisseur de 0,50 m, retrouvée 
                dans une haie (photo 
                13) pour la pose des 
                scourtins en fibres de coco. Elle permettait la mise place de 
                deux piles de scourtins côte à côte (photo 
                d'illustration 14). 
                --- afin de supporter les pannes du plancher, un pilier en briques 
                pleines a été construit et la poutre de la chapelle 
                a été déposée (photo 12). 
                4b - chapelle sud : 
                --- largeur entre les piedroits = 1,52 m qui sert aujourd'hui 
                de passage entre les locaux. 
                --- assise en pierre massive de 0,95 mm 
                x 0,95 m d'une épaisseur de 0,50 m (retrouvée 
                dans la cour de la ferme). Elle permettait la mise place d'une 
                pile de scourtins (photo 15). 
                --- linteau de la chapelle en bois massif d'une section de 45 
                cm x 45cm environ, renforcé par des clés métalliques 
                et avec son perçage filleté de 25 cm (photo 16). 
                5 - Les chapelles (parties 
                hautes) 
                En accédant à l'étage 
                nous retrouvons le mur en pierres de taille massives de 95 cm 
                d'épaisseur sur toute la hauteur (dit mur de force).  
                La partie supérieure des chapelles ont les caractéristiques 
                suivantes (photo 17) 
                : 
                --- largeur du demi cintre = 1,78 m pour 
                la chapelle nord et 1,28 m pour celle côté 
                sud, 
                --- hauteur des cintres p/r au plancher = 1,00 m 
                --- crochets fixés dans la clé de voute (probablement 
                pour la manipulation des scourtins) 
                --- filetage de 25 cm taillé dans le bois massif pour le 
                passage de la vis sans fin qui permet de comprimer les scourtins 
                (photo 18). La photo 
                19 illustre ce principe de fonctionnement. 
                 
                6 - Le canal de fuite du moulin 
                A ce jour, nous n'avons pas retrouvé 
                de traces du canal de fuite du moulin vers le Roubaud. La construction 
                de l'autoroute a fait disparaître les traces de son exutoire. 
                 
                Datation 
                des ouvrages 
                --- Sur les lieux, il n'existe aucun indice gravé sur les 
                pierres qui permette de connaître la date de mise en service 
                du moulin. Nous en sommes pour l'instant à émettre 
                des hypothèses à partir des ouvrages énoncés 
                ci avant. 
                --- Cependant, nous pouvons constater que le moulin de la Récence 
                a de fortes similitudes avec le vieux Moulin 
                du Partégal à La Farlède (83210) qui 
                est daté du XIV ème siècle. Les chapelles 
                et les 
                vis sans fin en bois exposées dans le moulin sont de 
                la même conception. Une 
                vidéo en ligne pour ce même moulin confirme cette 
                datation. 
                --- Comme nous l'avons vu 
                précédemment, le canal d'amenée de l'eau 
                était alimenté par le Réal Baye, principalement 
                via le Canal Jean Natte. Celui-ci a été mis en service 
                au XVème siècle pour faire fonctionner les 3 moulins 
                à farine. C'est probablement durant cette période 
                que le moulin de La Récence a été mis en 
                service.  
              Fonctionnement 
                du moulin et de ses ouvrages 
                --- La période habituelle de récolte des olives 
                se fait de la mi septembre à la mi janvier environ. Durant 
                cette période, les olives sont amenées au moulin 
                juste après la cueillette car au delà, elles se 
                détériorent. 
                --- Notre moulin ne fonctionnait 
                donc qu'environ 3 mois par an au maximum. L'installation existante 
                avec le grand bassin permettait probablement de stocker l'eau 
                pour le bon fonctionnement du moulin ainsi que pour l'arrosage 
                du domaine agricole le reste de l'année. 
               
              
  | 
              
                  
                  1) Cadastre Napoléonnier 
                  de 1828 - (zoom) 
                  
                  2) Canal en dérivation du Réal Baye - (zoom) 
                  
                  3) Vidange du canal Jean Natte dans le Réal Baye - (zoom) 
                  
                  4) Canal en limite de la propriété Ducros - (zoom) 
                  
                  5) Plan d'ensemble - (zoom) 
                  
                  6) Bassin de stockage de 
                  180 m3 - (zoom) 
                  
                  7) Visualisation du niveau 
                  maximum 
                  de l'eau dans le bassin - (zoom) 
                | 
           
           
            
                 
                  
 
                      8) Contrefort pour maintenir 
                      les parois du bassin - (zoom) | 
                  
 
                      9) Ancienne meule pour 
                      écraser les olives - (zoom)  | 
                  
 
                      10) Localisation probable 
                      du mécanisme du moulin 
                      sous la dalle du garage (ex cave) - zoom | 
                  
 
                      11) Illustration d'une 
                      turbine horizontale en bois - (zoom) | 
                 
                 
                   
                      12) Chapelles ayant 
                      survécues aux travaux - (zoom)
                     | 
                   
                      13) Assise en pierre 
                      massive pour chapelle nord - (zoom) | 
                   
                      14) Illustration de 
                      scourtin au moulin du Partégal - (zoom) 
                     | 
                   
                      15) Assise en pierre 
                      massive pour chapelle sud - (zoom)  | 
                 
                 
                   
                      16) Linteau de la chapelle 
                      avec son percement 
                      pour le passage de la vis sans fin en bois - (zoom) 
                      
                     | 
                   
                      17) Partie supérieure 
                      des chapelles à l'étage - (zoom)  | 
                   
                      18) Détail du 
                      filetage dans le linteau de la chapelle - (zoom) 
                     | 
                   
                      19) Illustration du 
                      fonctionnement d'une chapelle 
                      avec vis sans fin en bois - (zoom)  | 
                 
                | 
           
          | 
    
     
        
          
             
              |   Les 
                  moulins à eau dans la plaine d'Hyères  | 
             
           
          | 
    
     
      
           
             Le 
                moulin de Saint Martin  | 
           
          | 
    
     
       
          Textes 
          d'archives 
           
          Au sud d'Hières, au pied des contreforts nord du Massif du Mont 
          des Oiseaux, se trouvait, à proximité d'une belle source 
          captée depuis longtemps, une chapelle dédiée à 
          Saint Martin, appellatif toujours vivant. 
        Dès 1413, l'aqueduc de Saint 
          Martin existait déjà puisqu'un vignoble d'une veuve Castellan 
          confrontait .... avec "aqua arcus Sti.Martini". 
        Les eaux de la source de 
          Saint Martin actionnaient aussi un moulin à huile, plutôt 
          qu'à farine, étant donné le débit relativement 
          faible. Ce moulin appartenait à la Ville puisque en 1434 permission 
          est donnée de dériver l'eau par l'aqueduc de "Roubaud-Saint 
          Martin", pour le moulin d'Hières, en faveur d'Etienne Albert. 
        En 1626, l'aqueduc existait encore 
          puisqu'un "jardin orangers, arbres fruitiers, amuriers, confronte... 
          du couchant le chemin allant à Saint Martin, les arquetz entre 
          deux". Mais le moulin ne devait plus "marcher" 
        Les renseignements ci-dessus 
          sont extraits du livre de Gustave Roux "Pages d'histoire d'Hyères" 
        Mais 
          où était le moulin ??? 
           
          --- La question est de savoir ou pouvait bien se trouver ce fameux moulin 
          ...... vers 1400 !! 
          --- Le lieu dit "Saint Martin" ayant une surface assez restreinte, 
          entre deux bassins versants, nous allons observer la carte de 1932 ci-jointe. 
          --- La source Saint Martin 
          a son origine à l'ouest du Chemin de la Maunière. Le moulin 
          devait probablement se situer juste après, avant que l'eau ne 
          se disperse dans les arrosages avant de rejoindre le Roubaud. Reste 
          à savoir .... où !! 
         
          
  | 
       
            
            Tracé en surbrillance bleu 
            des ruisseaux qui drainent 
            les vallons du" stand de tir" et de "La Maunière". 
            Le lieu dit "Saint Martin" se situe entre les deux - (zoom) 
            
            Schéma de fonctionnement 
            de la source sur fond de plan Google Earth - (zoom)  
          | 
    
     
        
          
             
              |   Le 
                  moulin de "la Faout des Horts"  | 
             
           
            | 
    
     
       
          Elle se situe au 1258 Chemin de 
          la Font des Horts et prend naissance au nord au 
          pied d'un bâtiment de service situé 
          au nord de la demeure principale. 
          Elle servait à faire fonctionner le moulin à huile. Le 
          plan de 1932 ci-dessous figure le tracé du canal de contournement 
          qui passe en limite sud/ouest de la propriété. 
        Pour de plus amples renseignements 
          sur le fonctionnement des moulins à huile - Cliquez 
          !  | 
       
          En haut à gauche, à 
          partir d'un bâtiment la source alimentait un canal qui tournait 
          à 90° pour passer au pied du moulin à huile qui se 
          trouvait à gauche du texte "la" ²Rescence Arène 
          - (zoom) | 
    
     
       
           
             
                Entrée du domaine au 
                1258 Chemin de la Font des Horts | 
             
                Concrétions calcaire 
                déposées sur le mur, probablement dû à 
                l'éclaboussement de la roue du moulin - (zoom)  | 
             
                Cuve et meule en pierre qui 
                servait à broyer les olives pour en faire de la pâte 
                des grignons - (zoom) | 
             
                Trois chapelles de presse 
                à bras dans un mur de force. Celles-ci servaient à 
                écraser les "scourtins" qui étaient remplis 
                de pâte à grignons - (zoom) | 
           
          | 
    
     
      
           
            |   La 
                disparition des moulins  | 
           
          | 
    
     
      |   La suppression des 
          droits féodaux dans la nuit du 4 août 1789 met fin aux 
          privilèges et notamment ceux relatifs à "la banalité 
          des moulins” qui obligeait tout les sujets à apporter les 
          céréales à moudre au moulin du seigneur.  
        L'essor du machinisme industriel 
          et de nouvelles méthodes de production à partir du XIX 
          siècle ont également contribué à la disparation 
          progressive des moulins. 
           
          La machine à vapeur, puis les moteurs modernes ont concurencé 
          de plus en plus fortement l'énergie hydraulique. Les petites 
          entreprises n'ont pas eu les moyens de moderniser leur équipement 
          dans des bâtiments souvent exigûs, aux techniques modernes. 
          Les turbines se sont substituées aux roues, les cylindres métalliques 
          finissent par remplacer les meules de pierre dans les meuneries. Cependant, 
          faute de rentabilité suffisante, les moulins se sont éteints 
          les uns après les autres.  | 
       
          Une turbine hydraulique horizontale 
          qui décore un jardin public !  | 
    
     
       | 
    
     
       |